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Date de création : 02.11.2012
Dernière mise à jour : 20.03.2024
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Costume traditionnel Pourquoi ne fait-il pas courir?

Publié le 02/08/2013 à 11:29 par nlatebansanzodouala

Il constitue le symbole de l’identité culturelle d’un peuple. Dans un besoin de pérenniser leur culture, certaines populations le portent fièrement. Il est présent dans toutes les rencontres familiales, des mariages aux deuils, en passant par les cérémonies rituelles. Les mouvements associatifs n’y échappent pas. Au Cameroun cependant, en dehors de ces cadres précis et hormis la culture vestimentaire établie dans des régions bien particulières , boubous, gandouras, kabas et autres pagnes ne se portent véritablement pas au quotidien. Ni au travail, ni dans les conférences ou les grandes occasions. « Je suis toujours amusé de voir marqué « tenue traditionnelle d’apparat » sur les cartons d’invitation aux cérémonies officielles, parce qu’il ne vient à l’idée de personne de mettre ces accoutrements pour se présenter en haut lieu. J’aime particulièrement la culture de mon terroir, mais je n’ose pas m’imaginer paradant en « obom » à l’occasion d’une conférence internationale. Tout ça fait bien quand on est chez nous au village, mais ailleurs vous captez tous les regards et l’on ne vous prend véritablement pas au sérieux », relève Alexandre B.N., chef traditionnel. C’est donc clair que ce n’est pas ce 16 juillet, Journée de l’habit traditionnel célébrée dans bien des pays, que tous les Camerounais oseront sortir leur habit traditionnel. Le laissant tomber peu à peu en désuétude. C’est que les jeunes gens de nos jours les trouvent inappropriés au quotidien. « Ce sont des vêtements bien pour le week-end, pour des sorties en famille ou entre amis. Se pointer au bureau attifé comme cela, ça fait ringard. Sincèrement, je ne me vois pas en boubou et babouche lors de la négociation d’un contrat », assure Sylvain K., cadre commercial. Son collègue Jacques O. le soutient : « Ces vêtements sont bien pour nos rencontres communautaires ou pour les jours où l’on veut être relax. Hors de ce cadre là, ça fait pauvre. J’en mettais beaucoup au début de ma carrière, parce que je n’avais pas les moyens de m’offrir des ensembles costumes-cravates pour tous les jours. Dans notre milieu, la finance, être bien habillé rassure, rend crédible. Je crains qu’un habit traditionnel n’offre pas ces qualités ». Célestine D. et ses copines, des fashion victims la quarantaine bien sonnée, ne sont pas du même avis. « C’est vrai que le pagne, par exemple, et bien d’autres costumes traditionnels ont longtemps paru ringards. Mais aujourd’hui, les choses ont évolué : il y a de nouveaux designs et techniques de couture. Donc, ces tenues peuvent se porter en toutes circonstances et sans complexe », défend une des jeunes femmes. En effet, désormais mélangés au taffetas, à l’organza, au satin, la soie et autres mousselines, ces vêtements entament une nouvelle vie marquée de succès. Du coup, les prix flambent, ne permettant plus aux petites bourses de s’approprier des pièces de qualité. « Maintenant, même de grands couturiers étrangers s’y intéressent. Ce n’est plus une affaire de la petite couturière du coin. Il m’est déjà arrivé de mettre plus de 100 mille francs pour acquérir une tenue africaine. Et ça ce n’est pas donné, je ne peux me permettre cet écart tout le temps. Raison pour laquelle ma garde-robe est essentiellement constituée de vêtements relevant de la couture moderne. Vêtements plus accessibles », confie Célestine D. Nouvelle jeunesse, ère nouvelle donc, l’on verra bien si elle augure des lendemains meilleurs pour les costumes traditionnels. par Yvette MBASSI-BIKELE Rédaction in cameroun tribune